Les voutes de l’église Saint-Joseph, résonnent au son de la musique argentine

Publié le par A.M.E.S

Les voutes de l’église Saint-Joseph, résonnent au son de la musique argentine

Les voutes de l’église Saint-Joseph, résonnent au son de la musique argentine, dans un concert proposé par l’A.M.E.S, Association Musicale d’Enghien-les-bainS en partenariat avec le chœur VITTORIA d’Ile de France.

Dimanche 5 octobre à 16H30, dans la nef de l’église Saint Joseph, entièrement rénovée, plus de 200 personnes ont écouté avec recueillement et enthousiasme le programme « Musique à Buenos Ayres » proposé par le chœur régional Vittoria d’ile de France, dirigé par Michel Piquemal, dans un programme original d’œuvres écrites dans la seconde partie du XXème siècle par des compositeurs argentins.

Tout d’abord, accompagné au piano par Mathias Lecomte « Indianas » six chansons écrites en 1967 sur des textes de grands poètes argentins et de mélodies du folklore argentin par Carlos Guastavino (1912-2000) et qui évoquent une culture liée à la Nature et aux Eléments.

Puis l’ensemble de cordes de l’orchestre Pasdeloup, orchestre qui fêtera cette année ses 150 ans , et Gilberto Pereyra , soliste qui joue du Bandonéon, instrument à soufflets voisin de l’accordéon mais dont la sonorité est très proche de celle d’un harmonium, ont interprétés Adios Nonino, pièce écrite en 1959 par le célèbre Astor Piazzola, en mémoire de son père, dans laquelle Michel Piquemal en parfaite osmose avec Gilberto a su faire ressortir toute l’amé et la fougue de la musique argentine, subtile dans ses rythmes et ses nuances.

Enfin ces musiciens étaient rejoints par la soprano Izabella WNOROWSKA, pour interprétée une œuvre sacrée, la Misa Tango, écrite en 1996 par le compositeur Martin Palmeri, né en 1965en Argentine. Cette messe composée sur des airs de tango, nous permet d’apprécier sur un rythme inhabituel, dansant, envoutant ou plein d’émotion, les éléments traditionnels d’une messe en latin et ceci sans affecter le caractère de prière ou de recueillement de ceux-ci. En particulier Martin Palmeri a su dans le Crucifixus credo ou l’Agnus parfaitement traduire l’émotion par une tonalité tragique, le chœur dialoguant avec la soprano et le bandonéon. On comprend que cette messe soit fort appréciée du Pape François,

Une interprétation magnifique qui a séduite l’audience, qui n’a pas manqué de rappeler plusieurs fois ces artistes avant d’obtenir en bis la fin du credo de messe. Un grand merci à ces interprètes qui nous prouvent que, malgré les progrès de la technique d’enregistrement, rien ne remplace le spectacle vivant pour transmettre une émotion sans pareille.

C.BAILLY

Le bis : Gilberto Peyrera, Michel Piquemal, Izabella Wnorowska

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